Je vous proposerai désormais, à intervalles irréguliers mais suivis, un podcast autour de l’improvisation théâtrale.

Au programme, la lecture de textes, des invités, un peu ce que j’aurais aimé trouver à écouter en faisant des biscuits… Ce sera disponible ici même, dans l’onglet « Podcast » du menu. Et, bien sûr, ce sera disponible sur la plupart des grandes plateformes de diffusion audio (Spotify, Deezer, Apple Podcast, Google Podcast, …)

Car les improvisateurs-trices francophones ne mesurent pas leur chance.

Il y a une trentaine d’années, les livres, blog, et textes concernant le théâtre d’improvisation pouvaient se compter sur les doigts d’une truite. Oui, les truites n’ont pas de doigt.

Aujourd’hui, croyez-en mon expérience, les truites n’ont pas plus de doigts qu’il y a 30 ans. En revanche, la quantité de sources, d’opuscules, de billets de blog a explosé. Comme les truites quand on les pêche à la grenade. Boum.

Mais les pratiquant-e-s de l’impro se sont-iels mis à lire ?

Je ne sais pas.

Pour autant, ça m’arrangerait de pouvoir dire que non.

Cela justifierait l’utilité du podcast que je m’apprête à vous proposer.

Je pourrais dire que toutes ces merveilleuses personnes ont écrit des choses fort intéressantes.

Des choses qui donnent à réfléchir. Réfléchir pour faire évoluer votre pratique. Votre pratique de l’improvisation.

Je pourrais aussi dire que ce podcast aura l’avantage de vous apporter sur un plateau ces écrits, jusque dans les moments où vous êtes peut-être, peu disponibles à la lecture.

Enfin, la lecture par vos propres moyens, vos yeux, vos doigts, puisque, majoritairement, vous, vous en avez, des doigts.

Ça m’arrangerait de pouvoir dire que vous ne lisez pas.

Ah …Que j’aimerais pouvoir dire que ce podcast peut vous donner envie de lire.

Dans un délire de fier paladin de la culture improvisatoire, je pourrais me draper dans l’orgueil de la démocratisation culturelle, s’imaginant porter jusqu’à vous des idées de livre-cadeaux à mettre dans votre lettre au Père Noël, pour votre anniversaire ou pour l’ouverture de la pêche. Devenant une semi-divinité à laquelle tout le milieu de la librairie, de l’édition, de l’écriture vouerait un culte, ayant le pouvoir mystique de jeter la lumière sur d’obscures opus oubliés, je recevrais alors des ouvrages dédicacés, des marques pages en cuir de saumon et vous recevriez la clarté de la connaissance à travers ma voix descendant des étoiles. Vous mesureriez votre chance.

Mais, si ça se trouve, vous lisez.

Et « Écriture de plateau » ne se résumera peut-être alors qu’à un podcast où il vous sera fait lecture des textes qu’il y a sous l’improvisation et l’art de la spontanéité.

Un podcast où on vous lira des lignes, sans toutefois… pêcher.

Sans s’empêcher parfois… de lire entre ces lignes.

« Ecriture(s) de Plateau. » (image) C’est disponible sur la plupart des plateformes.

Bonne écoute. Bonne impro.

Et coupez moi ce Schubert, c’est insupportable.

Merci.

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